mardi 1 mars 2011

Jolies Jambes & Post-Punk.


                              Le punk en 2010 ressemble à Cheveu.

Un temps de retard.

   Il n’y a pas qu’ici que mon inertie se fait sentir. Mes lectures n’avancent pas non plus, j’ai presque renoncé à poursuivre Les Autres Gens, feuilleton BD en ligne. Un épisode par jour en semaine, près de 250 sur douze mois, 80 illustrateurs pour un scénariste. Combien de lecteurs à la traîne? 

   L’expérience vient de clore sa première saison, lit-on sur le site. Là aussi, le temps n’a pas d’échos et les saisons rallongent jusqu’à l’année. A nous de s’harmoniser. Ou d’attendre la sortie du roman graphique en librairie. 
   J’ai déjà un retard de six mois, soit la moitié d’une entière saison. Et je continue à perdre mon temps dans Super Meat Boy…

   J’ai décidément rien compris.

dimanche 12 décembre 2010

Jolies Jambes en live.


                   Surement l'un des morceaux que j'ai préféré l'an passé.

Virtuel vieux d'âge.

  « Il y a trois ans de cela, Samuel Ganes m’a dragué. C’est presque vrai. Il est venu m’aborder sur un site de rencontres, m’a séduit en un rien de temps. A coups d’appels, d’e-mails, ses mots balancés m’ont transporté. Chaque jour était pour lui l’occasion de faire jouer les rimes malhabiles qu’il affectionnait, en un condensé lyrique non moins attachant. 
   Il aimait préciser sa pensée par l’envoi d’une partie de son corps photographiée sans fard. En moins de deux semaines, j’avais en tête l’entière image d’un corps qu’il m’était juste donné d’imaginer. Loin de tout fantasme, ces clichés assuraient un spectacle permanent, entre érotisme débridé et arrogante fatuité. Fascinant. »
...
   Assez! Il serait tentant de poursuivre, l’envie m’en manque. Cette vie sentimentale passée, virtuelle ici, m’ennuie. Je n’ai ni l’impression d’être concerné, ni l’envie de revivre ces fausses aventures d’une autre vie. 
   Ce texte pue le vieux, j’étouffe. Sa chute en forme de leçon m’indispose, je crois. Remiser sa fin me semble plus juste. Pour autant, me défiler en milieu de récit serait trop facile et bien lâche. Mais c’est ce que je vais faire.
   Fesses posées sur la lunette et yeux rivés sur les bourgeons de mon gardenia, je décide de reprendre l’écriture. Autrement. 

mercredi 28 avril 2010

Charlatan te voilà !

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Professeur Sadouba. Guérisseur - grand marabout medium voyant - Pas de problèmes sans solution.
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   Découverte dans ma boîte aux lettres en début d’après-midi, cette annonce-providence m’aura tenu en haleine le long de sa lecture du moins. L’espoir qu’elle distille, aussi sécurisant soit-il, ne fait en rien oublier la farce. A moins d’être simplet, superstitieux, désespéré ou tout simplement désespérant. Sans trancher, je me suis senti concerné;
   « Professeur, vous m’aidez? Je sais plus bander. L’homme que je fréquente ne m’en tient pas rigueur pour le moment, mais jusqu’à quand? Sa frustration est perceptible, j’en ai bien peur… ».
   Et j’ai raccroché, avant même d’avoir composé le numéro. Navrante expérience.

jeudi 8 avril 2010

Entêtantes Jolies Jambes.


   Elle est la parfaite illustration que l'électro et la folk ne sont pas incompatibles.

Comme des guilis sur le zizi.

   Au nom d’un instinct maternel traître et dévalué, alléguons les relents féministes qui nous restent. Alimentons-les, réduisons-les, excluons les hommes des activités censément féminines. Jusqu’une imperméabilité effrayante, mais néanmoins sécurisante. Laissons par exemple le baby-sitting à celles qui sont naturellement douées pour ça. C’est plus sûr. 
   Mais en quoi serait-ce plus simple? En rien évidemment. Si je pensais, j’aurais tendance à y voir l’ultime impuissance de nos sociétés à taire les inégalités. Et la soumission à des conventions habilement archaïques, misogynes. Vouloir classer les comportements selon les sexes est rétrograde à en crever; Le baby-sitting en est un des stigmates évidents. 

   Tant de parents, y compris les pères, sont encore réticents à confier leurs gosses à un homme. C’est le lot des archétypes imposés, ridicules. Combattons les standards sociaux, il en va d’une meilleure entente entre sexes. Sauf qu’en réalité, à cette injuste notion d’instinct maternel se greffent d’autres maux, à l’évocation bien délicate. Comme la pédophilie. Voilà l'anecdote censée illustrer ces propos:
   Un petit garçon raconte à sa mère l’après-midi passé avec le nouveau baby-sitter. « On s’est bien amusé. On a fait l’avion, c’était drôle. Ça fait des guilis au zizi! ». A ces paroles maladroites, l’innocent jeune homme ne s’est pas permis de répondre. Il n’a jamais été rappelé après ce malentendu. Fallait-il le castrer pour être tranquille?

   A mon avis, le lobby des assistantes maternelles se ferait un malin plaisir à s’en charger. Elles pourraient lui masser les testicules avec une lotion anti-gale. De quoi lui passer l’envie de jouer, même accidentellement, avec le train d’atterrissage des plus jeunes… 
   Comme devant un savant complot, l’injustice fait place à l’écœurement chez moi. Faut-il un vagin pour prendre soin d’enfants? La question reste et restera ouverte. 

En l’attente d’une réponse, il est de bon ton de s’en accrocher un, de synthèse, autour de la ceinture.

jeudi 1 avril 2010

Blague à part.

   Pour tordre le cou à la gentille tradition des poissons d’avril, j’ai décidé de partager la seule blague que je connais. La seule, oui. Serrez bien les dents et fermez les écoutilles si vous êtes un brin sensible, je fais dans le scato!

- Quel est le comble pour une chauve-souris?
- C’est de s’endormir, en ayant la tourista.

   Sinon, y’a aussi Ruby, la plus mignonne des chauve-souris…

mardi 30 mars 2010

Musicals & Jolies Jambes.


                       (A écouter également, la version jazzy d'Outkast)

Sensation de cuisson immédiate.

   Je crois avoir chopé la gale. Disons plutôt qu’on me l’a refilée, il y a maintenant une semaine. Quelques jours plus tard, je revoyais empressé celui qui m’avait probablement contaminé, et passais le weekend en sa compagnie. Inconscient certes, mais surtout charmé par cette rencontre. 
   Le dimanche, nous l’avons passé chez lui, à badigeonner nos corps entièrement dénudés d’une lotion antiparasitaire. Jaunâtre. Interdiction formelle de se laver, de s’habiller également, pendant un délai incompressible de vingt-quatre heures. Mais plus dur encore, les brûlures aigues au niveau du sexe… Localisées mais suffisamment vives pour nous rendre dingues. On cuisait à l’entrejambe à nous en rendre stérile, à nous faire pisser rouge. 
   Pour ce second rendez-vous avec le jeune homme, j’ai du ravaler pudeur et fierté autant que possible, comprimer ma souffrance. L’évacuer en silence même. 
   Il paraît que des traitements plus modernes existent… L’ingestion de pilules. Ce qui fait de nous une espèce de martyrs.
   Nous voilà bien baisés!